L’obstruction nasale peut être unilatérale ou bilatérale, c’est-à-dire concerner un ou deux côtés de la paroi nasale.
Ses causes peuvent être multiples et se situer au niveau architectural ou muqueux : rhinite allergique, traumatisme du nez, chirurgie du nez (septoplastie, rhinoplastie), déviation de la cloison nasale, hypertrophie des tissus naturels du nez, polypes nasaux, ou bien encore survenir avec l’âge.
Une autre raison possible est l’affaiblissement des valves nasales, qui peut survenir indépendamment ou être associé aux problèmes évoqués précédemment. La valve nasale est une zone étroite proche de l’entrée du nez, qui doit être suffisamment solide pour faire entrer l’air à l’inspiration. Lorsque les cartilages qui soutiennent le nez sont fragilisés, cela peut entraîner l’effondrement (ou collapsus) de la valve nasale interne, de la narine vers l’intérieur du nez, provoquant alors des difficultés respiratoires.
L’obstruction nasale peut concerner un seul côté de la paroi nasale, ou les deux.
De nombreuses raisons peuvent expliquer ce trouble :
L’affaissement des valves nasales peut se manifester seul ou s’associer aux autres troubles cités. La valve nasale est une petite zone située vers l’entrée du nez qui permet de faire rentrer l’air lorsque l’on inspire. En cas de collapsus, la valve nasale s’effondre à l’intérieur du nez et entraîne des troubles respiratoires.
La sensation de nez bouché, de jour comme de nuit, est un premier symptôme possible d’obstruction nasale. D’autres symptômes peuvent être associés :
D’autre part, l’obstruction nasale causée par l’effondrement de la valve nasale externe peut se vérifier lorsque vous inspirez plus ou moins intensément : la narine d’un ou des deux côtés se ferme partiellement ou complètement sur elle-même.
Lorsque l’obstruction nasale est associée à un écoulement nasal (rhinorrhée) et à des troubles de l’odorat (hyposmie), un examen endoscopique permet de confirmer ou non la présence de polypes.
Dans tous les cas, des examens approfondis permettent de déterminer la cause exacte de l’obstruction nasale et les meilleures solutions de traitement : la vidéo endoscopique et la tomodensitométrie du massif facial avec reconstruction 3D ont profondément transformé l’exploration des cavités nasales et des sinus, autorisant des analyses de plus en plus précises de l’architecture ostéo-cartilagineuse.
Le système d’implant Latéra est composé d’un polymère biodégradable naturellement résorbé par l’organisme : le PLLA. Alternative naturelle au polyéthylène, matière plastique la plus commune, il est utilisé en chirurgie pour les sutures depuis de nombreuses années, ou encore dans l’industrie alimentaire pour remplacer les emballages plastiques.
De forme cylindrique avec un diamètre de 1mm et une longueur de 24 mm, l’implant Latéra bénéficie d’une technique mini-invasive, réalisée sous anesthésie locale, qui consiste en une légère incision à l’aide d’instruments chirurgicaux fins, et aidée par un dispositif d’imagerie vidéo. Elle représente une alternative au prélèvement de greffons cartilagineux lors d’une rhinoplastie structurelle (spreader-graft, alar batten graft etc.)
L’implant Latéra est installé au-dessus de l’os propre du nez, partie la plus haute du nez, pour venir soutenir le cartilage alaire situé à la pointe du nez, et le cartilage triangulaire au milieu de celui-ci, renforçant ainsi la paroi latérale, et permettant d’améliorer la respiration.
La pose de l’implant Latéra a des effets positifs sur le court et moyen terme.
À court terme, une efficacité immédiate prouvée pour traiter l’obstruction nasale : la technique mini-invasive utilisée pour la pose de l’implant Latéra a comme avantage majeur de limiter l’impact du geste chirurgical, les tissus étant d’avantages respectés. Les bénéfices se font donc ressentir très vite avec des douleurs post-opératoires réduites, ce qui permet une récupération plus rapide et une hospitalisation en ambulatoire.
Au niveau esthétique, l’implant ne modifie pas l’apparence du nez, et l’intervention mini-invasive permet de limiter au maximum la taille de la cicatrice.
Il est néanmoins possible de ressentir la présence de l’implant, ce qui peut engendrer temporairement un inconfort, et voir apparaître de légères ecchymoses et/ou une inflammation locale au niveau cutané.
L’implant Latéra permet donc:
Grâce au polymère résorbable qui constitue le Latéra, la résorption de l’implant débute dès la 4ème semaine. Au bout de 18 mois, celui-ci est totalement résorbé et remplacé par un support fibreux de collagène, naturellement produit par l’organisme, qui apporte aux tissus élasticité et fermeté afin de soutenir la paroi latérale nasale à long terme.
Les patients souffrant d’une déflexion excessive du cartilage triangulaire avec un collapsus de la valve nasale bénéficient ainsi d’une amélioration significative de la qualité de vie.
Les bienfaits de la pose du Latéra se vérifient à plusieurs niveaux :
D’après l’étude clinique NOSE (Nasal Obstruction Symptom Evaluation), les patients ont ainsi présenté une réduction significative d’obstruction nasale de plus de 60% en deux ans.
L’implant Latéra, combiné à une prise en charge plus globale des mécanismes de l’obstruction nasale, permet ainsi une très nette amélioration du confort de vie aussi bien de jour que de nuit.
Le PPLA est un matériau biodégradable, naturellement résorbé par l’organisme, qui compose l’implant. Ce dernier va soutenir le cartilage nasal latéral supérieur et inférieur et se résorber après environ 18 mois. On l’utilise notamment pour les sutures chirurgicales ou en remplacement du plastique dans l’industrie alimentaire.
L’implant Latera est mis en place au cours d’une chirurgie mini invasive sous anesthésie locale grâce à une petite incision, sous contrôle d’imagerie médicale. L’opération se déroule en ambulatoire.
Ce traitement est une alternative très intéressante à la greffe de cartilage au cours d’une rhinoplastie structurelle.
Le chirurgien l’insère au niveau de la partie la plus haute du nez, au-dessus de l’os, pour renforcer les structures affaissées et ainsi, retrouver une respiration normale.
L’efficacité de cette technique est immédiate. L’aspect du nez reste inchangé et la cicatrice est minime. De plus, le geste chirurgical étant mini invasif, il existe moins de risques de
complications et de suites opératoires complexes. Les douleurs postopératoires sont modérées et la convalescence est rapide.
À moyen terme, la pose d’un implant Latera permet de diminuer l’obstruction nasale et la congestion du nez. Le patient peut recommencer à respirer normalement par le nez, notamment à l’effort. Le sommeil est aussi de meilleure qualité, surtout en présence d’une apnée du sommeil.
Une gêne temporaire liée à la sensation de l’implant peut se faire sentir, mais cet effet va s’atténuer progressivement, tout comme les possibles ecchymoses ou l’inflammation cutanée locale.
La période de guérison varie en fonction de l’opération réalisée (selon les gestes associés) et du patient. Beaucoup de patients ne ressentent aucun inconfort, mais chaque personne est différente.
Comme pour toute chirurgie du nez, vous pouvez ressentir un gonflement temporaire qui peut avoir un impact positif ou négatif sur votre respiration.
Durant les jours qui suivent l’intervention (notamment la première semaine), il est recommandé d’éviter :
Lorsque vous éternuez, il est conseillé de le faire la bouche ouverte.
Votre chirurgien vous communiquera toutes ces informations durant la première consultation. Si vous avez des questions concernant la procédure ou les suites postopératoires, parlez-en à votre médecin.